LES MOUFFETTE

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LES MOUFFETTES

Originaire d’Eurasie elles ont disparu au cours de la dernière

période glaciaire en Europe. Elles

sont également répartis à travers l’Amérique.  En Asie, il

existe deux espèces de mouffettes (Mydaus genre)
Aussi connues sous leur autre nom de sconses, les moufettes sont américaines.

Pendant longtemps, elles ont été classées parmi les mustélidés (avec les putois,
les loutres, les belettes, les blaireaux…), mais, depuis la fin des années 1990,
elles sont considérées comme constituant une famille à part entière : les
méphitidés.
C’est de la fin du miocène, il y a environ
10 millions d’années, que les paléontologues datent les plus anciens genres connus de moufettes, Pliogale et Martinogale. Celles-ci,
aujourd’hui disparues, résultent elles-mêmes d’une évolution déjà longue, mais dont on ne sait rien encore. Elles ont été découvertes sur le site fossilifère d’Edson, au Kansas (États-Unis).Exterminateur.

  APSM Extermination s ocupe d Exterminer les fourmis dans les municipalites suivantes  Longueuil. Boucherville. st Hubert. st Jean sur le Richelieu. Brosard.ETC.

Aujourd’hui, les moufettes appartiennent à trois genres
(Mephitis, Spilogale, Conepatus) qui existaient déjà au pliocène. Des
restes plus récents de Mephitis et de Spilogale ont été retrouvés
parmi l’extraordinaire faune fossile du site de Rancho La Brea, proche de Los Angeles, en Californie. Là, dans de vastes marais bitumineux, pièges inexorables, des millions d’animaux se sont noyés ou ont été ensevelis vivants durant le pléistocène et même à une époque plus récente encore. Le gisement pétrolifère de Salt Lake est vraisemblablement à l’origine de ces affleurements
de bitume qui piégèrent aussi bien des mammouths que des moufettes. Plus de un milliard d’ossements de mammifères du quaternaire ont déjà été extraits de ce site prodigieux.Capture de Mouffette Rive Sud.

Mephitis et Spilogale comptent respectivement 2 et 4 espèces, présentes en Amérique du Nord et en Amérique centrale, du Canada
au Costa Rica. Ce sont les moufettes tachetées (Spilogale putorius) et
rayées (Mephitis mephitis) qui sont les mieux connues. En ce qui concerne le genre Conepatus, on admet 5 espèces, réparties depuis l’extrême sud des États-Unis jusqu’au détroit de Magellan. Ce sont les moufettes à nez de cochon. Toutes sont habillées de noir et de blanc et dissimulent sous le panache de leur queue un même système de défense dont l’odeur est inoubliable.Extermination Laprairie.

pattes avant arrière de moufette

Description

 

La moufette rayée (Mephitis mephitis) est à peu près de la taille d’un chat, mais elle est assez corpulente, avec une tête plutôt petite, des pattes courtes et une queue fournie. Elle peut aisément plonger sa petite tête dans des bocaux alléchants, mais elle y reste parfois prise au piège. Son épaisse fourrure noire et lustrée est garnie d’un mince pinceau blanc au centre du front. Une large rayure blanche prend naissance au-dessus de la tête, bifurque au niveau des épaules et rejoint, de chaque côté du dos, la base de la queue. Le plus souvent noire, celle-ci peut porter des raies se terminant généralement par une touffe blanche à l’extrémité.Capture de Mouffette St Constant.

La moufette a de longues griffes droites qui lui servent à déterrer les souris de leur trou, à déchiqueter de vieilles bûches à la recherche de vers et de larves, et à creuser le sable où sont cachés les œufs de tortue. Elle se déplace posément, sans hâte, ne cherchant son salut ni dans la fuite ni dans la dissimulation : elle compte, pour se défendre, sur ses glandes sécrétrices.

La moufette appartient à la famille des méphidés, dont tous les membres possèdent des glandes sécrétrices développées qui dégagent une odeur musquée. Toutefois, cette caractéristique est particulièrement marquée chez la moufette, qui peut éjecter un liquide nauséabond pour se défendre, d’où son surnom familier de « bête puante ». En fait, son nom scientifique, le mot latin mephitis, signifie « nauséabond ».Exterminateur de Mouffette St Lambert.

La vie de la moufette

Un animal nonchalant mais organisé

Plutôt casanières, les moufettes ne commencent à s’activer que peu avant le crépuscule. Elles se rendent directement sur les lieux où elles s’alimentent, à quelques centaines de mètres à peine du gîte où elles se sont reposées toute la journée. Des parcours de 400 à 800 m correspondent aux déplacements alimentaires normaux des mâles adultes. Les femelles font des trajets encore plus courts. À l’exception de la saison des amours, où le mâle peut faire l’effort de parcourir, en une nuit, jusqu’à 2,5 km à la recherche d’une partenaire, les moufettes arpentent peu leur territoire et y vivent en solitaires.Capture de Mouffette Delson.

Un peu plus grand, un peu plus lourd que la femelle, le mâle occupe aussi un territoire un peu plus vaste. Le domaine moyen d’une femelle est de l’ordre de 200 ha. Le domaine habité par un mâle recouvre, en partie ou en totalité, les domaines de plusieurs femelles. Mais chaque mâle respecte l’espace du mâle ou des mâles voisins.

La densité en moufettes est rarement élevée, de 0,7 à 1,2 individu au km2, au Canada, dans la province de l’Alberta. Pour tout le continent américain, les extrêmes seraient compris entre 0,4 et 27 moufettes au kilomètre carré.Capture de M ouffette st Catherine.

Habitat et habitudes

 

La moufette rayée est l’un des petits mammifères les plus utiles parmi ceux qui habitent les régions du Canada où alternent fermes, prairies et forêts. , À la différence de beaucoup d’autres animaux, elle s’est bien adaptée à la présence de l’être humain, et son aire de répartition est bien plus étendue qu’à l’origine. La moufette a une prédilection pour les zones découvertes où les forêts côtoient les prairies, et craint peu l’être humain; elle a donc profité des nouveaux habitats que lui offrait le défrichement des forêts occasionné par la colonisation et l’agriculture.Extermination de Mouffette Laprairie.

Les moufettes occupent généralement des terriers abandonnés par des marmottes, des renards ou d’autres mammifères de taille semblable ou supérieure et creusent rarement leur propre terrier. Elles utilisent également des souches, des tas de pierres ou des monceaux de détritus; elles pourront même élire domicile sous une maison, sous une véranda ou dans une cave. Cette dernière habitude est particulièrement courante dans les régions agricoles.Exterminateur.

Les moufettes qui gîtent sous un bâtiment ne doivent jamais être abattues à cet endroit. Elles doivent être piégées à l’extérieur. Pour se débarrasser des individus indésirables ou nuisibles sans leur faire de mal, on peut utiliser des pièges de type « boîte ou cage piège ». Ces derniers permettent de manier aisément l’animal sans cruauté et de le transporter à un endroit où l’on pourra le relâcher. Une fois que la moufette est capturée, on peut envelopper le piège de plusieurs sacs de toile pour transporter l’animal et le libérer à quelques kilomètres de distance. Pour savoir comment obtenir ces pièges, on peut communiquer avec la Société protectrice des animaux de la région.Capture de Mouffette st Mathieu.

Lorsque la moufette creuse elle-même son terrier, il est généralement rudimentaire, mais lorsqu’elle hérite de celui d’un autre animal, il peut être très perfectionné. On peut y trouver de une à cinq ouvertures bien dissimulées qui conduisent à tout un système de tunnels et de chambres. L’une de celles-ci, garnie de feuilles, sert de nid. Les feuilles peuvent également être utilisées pour obturer les ouvertures du terrier par temps froid. Pour rassembler ces feuilles, la bête les place sous son corps et les tient entre ses pattes, se traînant jusqu’à son terrier.

La moufette peut quitter son terrier en quête de nourriture à n’importe quelle heure de la journée, mais elle s’absente généralement à partir de la fin de l’après-midi ou en début de soirée pour toute la nuit. Elle s’approvisionne dans un rayon d’environ 800 m, et peut s’aventurer jusqu’à 2 km de son terrier en une nuit. Les mâles sont encore plus actifs durant le rut; ils peuvent alors parcourir 8 km en une seule nuit.Exterminateur de mouffette.

Munie dès l’automne d’une épaisse couche de graisse, la moufette choisit, en novembre ou en décembre, un terrier profond où elle passera l’hiver. On a déjà trouvé jusqu’à 20 moufettes dans un seul abri; mais elles y sont généralement beaucoup moins nombreuses. La mère et les petits gîtent habituellement ensemble, se terrant lorsque la température atteint environ 0 °C.

Le mâle reste actif jusqu’à ce que la température atteigne environ 10 °C sous zéro; il peut alors rejoindre sa propre famille ou d’autres mâles, ou même se terrer tout seul. Il peut sortir brièvement de son gîte à n’importe quel moment de l’hiver. Une même tanière peut abriter des mâles et des femelles, des jeunes et des vieux.Extermination St Bruno.

À la fin de février, dans certaines régions du Canada, l’animal commence à sortir de sa torpeur hivernale (inactivité) et reprend toutes ses activités vers la fin de mars. Dans les prairies et les régions les plus septentrionales de son aire de répartition, il ne réapparaît qu’un peu plus tard.

 

La défense du territoire

Se sentant menacée, la moufette fait d’abord face. La mimique de dissuasion débute par une série de signaux visuels et sonores. Elle fait le gros dos, dresse sa queue à la verticale, piétine sur ses pattes antérieures et avance parfois ainsi de quelques pas. En même temps, elle claque des dents, grogne ou siffle. Puis, elle se prépare à projeter son liquide défensif. Pour cela, elle oriente son arrière-train et sa tête vers l’ennemi en courbant son corps. Ensuite, elle vaporise sur l’intrus un nuage de fines gouttelettes qui dégage une odeur sans pareille. Jusqu’à 3 m de distance, elle rate rarement sa cible et le jet reste assez précis jusqu’à 5 m.Capture de Mouffette St Bruno.

Le liquide est un alcool sulfuré qui, sur les yeux, provoque une brûlure intense. Cependant, le musc n’a pas d’effet permanent et ne laisse pas de séquelles.

Des horaires réguliers

Les rythmes de l’activité quotidienne sont réguliers. Les études du biologiste américain B. J. Verts, réalisées dès le milieu des années 1960 (The Biology of the Striped Skunk, 1967) dans l’Illinois, servent toujours de référence pour le comportement de la moufette rayée. Elles ont montré que les jeunes animaux commencent à sortir de leur gîte entre 18 et 19 h, d’août à octobre, et qu’ils y retournent entre 5 et 6 h du matin, mais que, pendant les nuits froides d’automne, ces sorties nocturnes n’excèdent pas une durée de quatre heures.Capture de Mouffette st Lambert.

Durant le froid hivernal, les moufettes peuvent demeurer plusieurs jours d’affilée dans leur abri, mais, si le froid ralentit leur activité, il ne s’agit pas à proprement parler d’hibernation. Dans l’Iowa, on a vu des moufettes sortir en janvier par – 16,8 °C et en février par – 12,7 °C. Ce sont les femelles qui se maintiennent plus volontiers à l’abri l’hiver.Mais la moufette n’aime pas non plus les grandes chaleurs.

Un rythme tranquille

La moufette se déplace toujours avec nonchalance. Apparemment sûre d’elle, elle ne se départit jamais de son calme, au point que certains observateurs la qualifient de « lymphatique ». À l’occasion, elle peut galoper à 14 km/h, mais cela lui arrive assez rarement et jamais sur de longues distances. De même, ce petit mustélidé sait nager, mais ne se baigne pas souvent spontanément.Exterminateur de Mouffette St Catherine.

Un régime alimentaire adapté aux saisons

Les moufettes ne sont pas équipées pour maîtriser de grosses proies ou pour capturer à la course des animaux rapides comme les lièvres et les oiseaux. Aussi chasse-t-elle de petits invertébrés (vers de terre, insectes, escargots, araignées), des rongeurs, des musaraignes ou des grenouilles, des lézards, des écrevisses. À l’occasion, un levraut est capturé. Et la moufette ne dédaigne ni les œufs ni les cadavres d’animaux.

Son régime alimentaire n’est pas uniquement carnivore. La moufette apprécie, à partir de l’été, les baies et les fruits sauvages. Du printemps au début de l’été, son alimentation est surtout animale, puis elle passe aux végétaux. En automne, les fruits, les graines, les herbes et les feuilles remplacent en quantité les insectes, devenus plus rares avec le froid.Capture de mouffette st Remi.

Dans le Maryland, aux États-Unis, le pourcentage des animaux dans le menu varie de 60 à 90 % selon la saison.

La moufette chasse le soir et la nuit, utilisant l’odorat et l’ouïe pour repérer ses proies. Du nez, elle fouille le sol et les feuilles mortes, retournant les pierres et les écorces de ses pattes avant. Pour surprendre un campagnol dont elle a détecté la présence, elle s’aplatit sur le sol avant de bondir sur le petit rongeur.Extermination de moufette Laprairie.

Les nuits d’été, lorsqu’elle chasse les sauterelles et les coléoptères dans les prairies, elle saute et retombe des deux pattes antérieures sur ses victimes. Les chenilles urticantes et les crapauds à peau toxique sont roulés sur le sol pour en arracher les poils ou la peau, puis consommés aussitôt, comme les autres proies. La moufette visite aussi leurs excréments pour y capturer les insectes coprophages venus s’en nourrir.Capture deMouffette Rive Sud.

Elle attaque les ruches, sauvages ou domestiques, consommant indifféremment le miel, les larves et les abeilles, sans que les piqûres des insectes dérangés semblent l’incommoder outre mesure.

La moufette rayée apprécie les œufs. Pour les ouvrir, elle les saisit avec ses pattes antérieures et les lance entre ses pattes postérieures dans l’espoir de les casser sur un objet dur. On retrouve ce geste chez des mangoustes africaines.Exterminateur.

Un menu saisonnier

Une étude menée au Canada montre qu’en automne et en hiver, les baies et les fruits sauvages, les graines (noix, maïs), les herbes, les feuilles, les bourgeons représentent près de la moitié du menu : 48,8 %. Au printemps et en été, les insectes (sauterelles, hannetons) apparaissent. En y ajoutant les petits mammifères, le régime devient majoritairement carnivore pour près de 60 %Extermination Rive Sud.

.La moufette chasse le soir et la nuit, utilisant l’odorat et l’ouïe pour repérer ses proies. Du nez, elle fouille le sol et les feuilles mortes, retournant les pierres et les écorces de ses pattes avant. Pour surprendre un campagnol dont elle a détecté la présence, elle s’aplatit sur le sol avant de bondir sur le petit rongeur. Les nuits d’été, lorsqu’elle chasse les sauterelles et les coléoptères dans les prairies, elle saute et retombe des deux pattes antérieures sur ses victimes. Les chenilles urticantes et les crapauds à peau toxique sont roulés sur le sol pour en arracher les poils ou la peau, puis consommés aussitôt, comme les autres proies. La moufette visite aussi leurs excréments pour y capturer les insectes coprophages venus s’en nourrir.Extermination Longueuil.

Elle attaque les ruches, sauvages ou domestiques, consommant indifféremment le miel, les larves et les abeilles, sans que les piqûres des insectes dérangés semblent l’incommoder outre mesure.

La moufette rayée apprécie les œufs. Pour les ouvrir, elle les saisit avec ses pattes antérieures et les lance entre ses pattes postérieures dans l’espoir de les casser sur un objet dur. On retrouve ce geste chez des mangoustes africaines.

Un menu saisonnier

Une étude menée au Canada montre qu’en automne et en hiver, les baies et les fruits sauvages, les graines (noix, maïs), les herbes, les feuilles, les bourgeons représentent près de la moitié du menu : 48,8 %. Au printemps et en été, les insectes (sauterelles, hannetons) apparaissent. En y ajoutant les petits mammifères, le régime devient majoritairement carnivore pour près de 60 %.chetées du nord des États-Unis et du Canada peuvent rester quelques jours inactives, mais jamais aussi longtemps que les moufettes rayées, qui restent au nid et dorment parfois 75 ou 100 jours d’affilée.Exterminateur Longueuil.

C’est en hiver que les moufettes sont les plus sociables. Elles se rassemblent pour dormir. Ainsi, on trouve en moyenne 6 ou 7 moufettes par nid et un mâle adulte pour 5 à 8 femelles. Dans le même terrier, mais dans des chambres différentes, s’installent parfois des marmottes monax et des lapins à queue blanche.

Des bébés rose, noir et blanc

Près de onze mois par an, les mâles ne s’intéressent pas aux femelles. La saison des amours chez les moufettes s’échelonne de la mi-février à la mi-avril, mais la plupart des femelles sont fécondées avant la fin du mois de mars Exterminateur.

. Les animaux sont matures dès l’âge de 9 mois. Toute la population se reproduit donc dès la première année. Au début de l’année, les mâles, assez excités, passent leurs nuits à arpenter leur domaine et à rechercher les femelles, inspectant tous les gîtes. Tant qu’elles ne sont pas fécondées,  les femelles acceptent les avances des mâles. Les comportements prénuptiaux semblent réduits et l’accouplement est simple. Toutefois, les moufettes sont discrètes et on les connaît mal dans la nature.Exterminateur de Mouffette Rive Sud.

À la fin de mars, après les accouplements, les mâles ne se préoccupent plus de leurs compagnes. Pendant la gestation, qui peut durer de 59 à 77 jours et plus généralement de 62 à 66 jours, la femelle vit sur son territoire. Ses petits naissent dans un gîte en mai ou juin. La portée compte généralement de 5 à 7 nouveau-nés, et il semble qu’il n’y en ait qu’une par an dans la grande majorité des cas. Toutefois, on a observé, en captivité, une femelle qui a mis au monde deux portées la même année, l’une le 16 mai, l’autre le 28 juillet. Le phénomène existe probablement dans la nature sans être fréquent. Si la première portée disparaît, une portée de remplacement est possible, mais cela nécessite un retour des chaleurs chez la femelle et la présence de mâles sexuellement actifs.Extermination Mercier.

À la naissance, une moufette pèse environ 15 g et, bien qu’elle n’ait presque pas de poil, elle ressemble déjà à l’adulte avec sa fourrure caractéristique blanc et noir, qui n’est complète qu’après 13 jours. Les yeux ne s’ouvrent pas avant 17 à 21 jours.

Lorsque les petits ont à peu près sept semaines, la mère les emmène à la recherche de nourriture; ils sont sevrés (ils ont délaissé le lait maternel pour d’autres formes de nourriture) au bout d’environ deux mois. Ils restent avec elle jusqu’à l’automne et peuvent la rejoindre dans son terrier hivernal.Capture de Mouffette St isidore.

.Un développement rapide

À la naissance, les jeunes sont aveugles et roses. Déjà apparaît une fine fourrure sur laquelle se devinent des taches blanches et noires. Le nouveau-né pèse environ 30 g et mesure 13 cm en moyenne, et sa croissance est rapide. Ses yeux s’ouvrent entre 2 et 4 semaines, et ce n’est qu’à partir de ce moment-là que le jeune est apte à utiliser ses glandes anales pour se défendre.

Tous les deux ou trois jours, la femelle change ses petits de gîte en les transportant dans sa gueule, sans doute pour éviter l’accumulation des odeurs fortes à un moment où les jeunes sont très vulnérables.Extermination de Mouffette Sherington.

La mère commence par allaiter ses jeunes en s’allongeant au-dessus d’eux. Plus tard, elle se couche sur le flanc. Elle porte de 10 à 14 mamelles, mais le nombre le plus courant est 12. Le sevrage intervient entre la 8e et la 10e semaine. Dès le 2e mois, les petits suivent la mère dans la recherche nocturne de nourriture. Très souvent, la famille circule en file indienne. À l’automne, les jeunes se dispersent et entament une vie solitaire, même s’ils se retrouvent quelques mois plus tard pour partager un terrier hivernal.Exterminateur.

Caractéristiques uniques

L’odeur de la moufette provient d’un liquide épais, jaune et huileux, ou musc, sécrété par deux glandes situées de chaque côté de l’anus à la base de la queue. Ces glandes sont à peu près de la taille d’un raisin et contiennent environ une cuillerée à soupe de musc, quantité suffisante pour cinq ou six jets de liquide. Elles sont reliées par des conduits à deux petits mamelons qui sont dissimulés lorsque la queue est abaissée et découverts lorsqu’elle est levée. Le musc est fabriqué assez lentement, au rythme d’environ un tiers d’once par semaine, et n’est expulsé qu’en désespoir de cause, après des avertissements répétés.Capture de Mouffette Sherington.

La moufette n’est pas belliqueuse et préférera toujours battre en retraite devant l’être humain ou un autre ennemi de taille. Lorsqu’elle est irritée, elle se met à gronder ou à siffler et à taper rapidement de ses pattes de devant; elle peut même marcher quelques instants sur ses pattes de devant, la queue dressée dans les airs. La moufette rayée ne peut lancer son liquide dans cette posture. Pour utiliser cette arme, elle fait généralement le gros dos et arque son corps en forme de U de façon à présenter à la fois la tête et la queue à l’ennemi. Bon nombre de personnes qui connaissent les habitudes de la moufette rayée ont été déconcertées en rencontrant pour la première fois une moufette tachée, qui, face à l’agresseur, se dresse sur ses pattes antérieures en arquant son dos et sa queue vers l’avant.Exterminateur de mouffette st Lambert.

La moufette projette le liquide sécrété par ses glandes en un jet finement vaporisé, qui peut porter jusqu’à 6 m et être dirigé avec beaucoup de précision jusqu’à une distance de 3 m. L’odeur est si forte que le vent peut la répandre sur près d’un kilomètre. À courte distance, le jet de la moufette cause de graves brûlures aux yeux et même des nausées; toutefois, ces symptômes disparaissent rapidement.Capture de Mouffette st Edward.

L’odeur de la moufette est une arme efficace contre la plupart de ses ennemis naturels. Pourtant, le lynx roux et les oiseaux de proie la chassent. La plupart des oiseaux, notamment les rapaces diurnes, les hiboux et les chouettes, ont développé leur acuité visuelle aux dépens de leur odorat; le Grand-duc d’Amérique surtout semble être relativement insensible à l’odeur et a fait de la moufette sa proie préférée. Au Canada, les trappeurs prennent de 6 000 à 7 000 individus par an. Ce nombre ne représente toutefois qu’une fraction de la population totale, laquelle n’est pas gravement touchée par cette pratique.Capture de Mouffette st Mathieu.

Les automobiles constituent un danger bien plus grand. Les moufettes, comme les porcs-épics, accordent une confiance exagérée à leur mécanisme de défense et paient souvent cher l’insouciance avec laquelle elles traversent les routes.

Bien que la moufette nuise parfois aux éleveurs de volailles et aux apiculteurs, ses déprédations sont sans importance du point de vue économique. Elle est même utile à l’agriculture. En fait, elle s’est montrée si efficace contre le ver du houblon, dans l’État de New York, qu’une loi la protège à cet endroit. Ce petit mammifère est le plus important destructeur d’insectes nuisibles dans une vaste proportion de son aire de répartition.Extermination Rive Sud.

La fourrure de la moufette est sans grand intérêt. Épaisse et luisante, elle peut être utilisée dans la confection de manteaux et de vestes, mais elle sert surtout à faire des garnitures. La plupart des peaux qui sont commercialisées au Canada proviennent de l’Est du pays.

Dans les années vingt, le prix des fourrures était élevé, et les moufettes entièrement noires étaient très recherchées; aussi a-t-on procédé à divers essais pour en faire l’élevage. Si les prix s’étaient maintenus, cette tentative aurait pu réussir. Mais aujourd’hui, l’élevage d’une de ces bêtes co?te beaucoup plus cher que ne rapporte sa fourrure. Cependant la valeur de la moufette est d’un autre ordre. C’est un animal intéressant à observer, qui joue un rôle important dans la nature, particulièrement comme destructeur de souris, de mulots et d’insectes.Exterminateur Rive Sud.

La moufette joue un rôle important dans la transmission du virus de la rage, auquel tous les animaux à sang chaud, y compris l’être humain, sont vulnérables. Les cas de rage représentent un problème chronique dans maintes régions du Canada. La bête peut transmettre cette maladie à d’autres animaux, tant sauvages que domestiques, ainsi qu’aux humains, tout comme elle peut la répandre parmi ses semblables. Naturellement porté à fuir les humains, l’animal, une fois atteint de la rage, ne montrera plus aucune frayeur devant eux. Les enfants, en particulier, devraient être prévenus du danger qu’il y a à approcher des moufettes trop « amicales ».Capture de moufette Brosard.

Les autorités médicales recommandent à toute personne qui a été en contact avec un animal pouvant être atteint de la rage de laver immédiatement la blessure ou les surfaces ayant été exposées à l’animal avec de l’eau et du savon. Les vêtements qui pourraient être contaminés devraient être retirés. La personne en question devrait communiquer avec son médecin de famille ou se rendre à l’urgence de l’hôpital le plus près. Le médecin traitant doit aviser le médecin hygiéniste local. La maladie peut être prévenue si la personne qui est entrée en contact avec un animal atteint de la rage se fait traiter rapidement.Capture de Mouffette Rive Sud.

La rage est une maladie à déclaration obligatoire en vertu du Règlement sur la santé des animaux. Cela signifie que toute personne qui soupçonne qu’une moufette est atteinte de rage est légalement tenue de signaler l’animal aux autorités. S’il est possible de faire subir des tests à l’animal, on doit communiquer avec le bureau le plus près de l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Les coordonnées de ce bureau se trouvent dans les pages bleues de l’annuaire téléphonique. Un inspecteur de l’Agence donne suite à chacun des appels.Exterminateur.

Caractéristiques uniques

L’odeur de la moufette provient d’un liquide épais, jaune et huileux, ou musc, sécrété par deux glandes situées de chaque côté de l’anus à la base de la queue. Ces glandes sont à peu près de la taille d’un raisin et contiennent environ une cuillerée à soupe de musc, quantité suffisante pour cinq ou six jets de liquide. Elles sont reliées par des conduits à deux petits mamelons qui sont dissimulés lorsque la queue est abaissée et découverts lorsqu’elle est levée. Le musc est fabriqué assez lentement, au rythme d’environ un tiers d’once par semaine, et n’est expulsé qu’en désespoir de cause, après des avertissements répétés.Capture de mouffette Laprairie.

La moufette n’est pas belliqueuse et préférera toujours battre en retraite devant l’être humain ou un autre ennemi de taille. Lorsqu’elle est irritée, elle se met à gronder ou à siffler et à taper rapidement de ses pattes de devant; elle peut même marcher quelques instants sur ses pattes de devant, la queue dressée dans les airs. La moufette rayée ne peut lancer son liquide dans cette posture. Pour utiliser cette arme, elle fait généralement le gros dos et arque son corps en forme de U de façon à présenter à la fois la tête et la queue à l’ennemi. Bon nombre de personnes qui connaissent les habitudes de la moufette rayée ont été déconcertées en rencontrant pour la première fois une moufette tachée, qui, face à l’agresseur, se dresse sur ses pattes antérieures en arquant son dos et sa queue vers l’avant.Exterminateur Rive Sud.

La moufette projette le liquide sécrété par ses glandes en un jet finement vaporisé, qui peut porter jusqu’à 6 m et être dirigé avec beaucoup de précision jusqu’à une distance de 3 m. L’odeur est si forte que le vent peut la répandre sur près d’un kilomètre. À courte distance, le jet de la moufette cause de graves brûlures aux yeux et même des nausées; toutefois, ces symptômes disparaissent rapidement.

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